Chasser à l’arc/à l’arbalète

Entre deux pratiques traditionnelles, laquelle choisir ? Entre la technique plus exigeante de l’arc ou la puissance accrue de l’arbalète, la décision dépend de vos préférences personnelles. L’arbalète est souvent considérée comme le parfait équilibre entre la tradition et la puissance. Dans les deux cas, vous profiterez d’une expérience immersive dans la nature, d’un niveau de bruit minimal et, en bonus, d’une saison de chasse un peu plus longue qu’avec une arme à feu !

La pratique demeure un incontournable pour l’arc, mais également pour l’arbalète. L’arbalète se rapproche davantage d’un maniement d’arme à feu.

Quelle que soit l’arme, vous devez détenir un permis de chasse avant de traquer les bêtes. En ce qui concerne l’arc et l’arbalète, vous devez suivre et réussir le cours « Initiation à la chasse avec arc ou arbalète (ICAA) afin d’obtenir un certificat du chasseur avec le code A. Apprenez-en plus sur les formations pour devenir chasseur.

Bien que vous n’ayez pas à réussir un test pratique, la pratique n’est pas moins primordiale avant de passer à l’acte. Pour peaufiner votre technique et développer vos aptitudes, rendez-vous dans un club de tir à l’arc et à l’arbalète. Un conseil : habillez-vous comme à la chasse pour reproduire les conditions et suivez toujours les règles de sécurité en manipulant votre arme.

Habileté et précision sont les maîtres mots des amateurs de tir à l’arc ! Ces qualités sont d’autant plus importantes lorsqu’il s’agit de chasse. Afin de tuer en limitant ses souffrances, respectez une distance de tir de 30 m ou moins. Même si votre arc est suffisamment puissant pour l’atteindre de loin, approchez-vous de la bête pour éviter les erreurs et blessures.

Pensez aussi à l’adéquation de votre arme : l’arc doit être suffisamment puissant pour le gabarit de la bête – entre le lièvre et l’original il y a tout un monde ! Choisissez la longueur de vos flèches en fonction de votre taille et assurez-vous que sa rigidité est compatible avec votre arc en lisant la signature qui y est inscrite.

L’arc est peut-être ancestral, mais il n’est pas moins polyvalent. Bien armé, vous pourrez vous attaquer au dindon sauvage et au petit gibier comme au cerf de Virginie (chevreuil) et même à l’original et à l’ours noir. N’oubliez pas de consulter les restrictions avant de vous aventurer sur le territoire.

Alliant précision et puissance silencieuse, la chasse à l’arbalète vous rapproche de la nature et de ses bêtes.

Il est déconseillé de tirer à plus de 30 m de la bête, tout comme à l’arc. Plus vous êtes loin, plus vous risquez de faire des erreurs et ultimement, blesser l’animal.

En plus de la puissance de l’arme, il est essentiel de choisir les bons carreaux en fonction du type et du poids. Le manuel du fabricant de votre arbalète renferme les informations dont vous avez besoin. Choisir les bons carreaux, c’est s’assurer une trajectoire précise, mais surtout une expérience sécuritaire et sans bris.

Enfin, choisissez vos pointes selon l’animal. Il existe une variété de pointe de chasse pour le gros gibier comme les pointes fixes et les pointes rétractables.

Outre les pointes régulières, les pointes judo sont idéales pour le petit gibier alors qu’on privilégiera le trèfle pour les oiseaux et l’assommoir pour le lièvre.

Comme avec l’arc, l’arbalète vous offre un monde de possibilités : au Québec, vous pourrez chasser le dindon sauvage, l’orignal, l’ours noir, le cerf de Virginie (chevreuil) et le petit gibier. N’oubliez pas de vous informer sur les restrictions au préalable.